Éclairage électrique de manège et carrière de chevaux

Il est indispensable dans un manège pour pouvoir monter à cheval lorsque la lumière naturelle est insuffisante.

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Qualité de l’éclairage
Elle dépend essentiellement des éclairements (niveaux et uniformité) et de l’équilibre des luminances.
Niveaux d’éclairement : définis à la mise en service des installations (après 100 heures de fonctionnement).
L’éclairement moyen initial d’un manège doit être 2 fois l’éclairement à maintenir (recommandations de l’Association Française de l’Éclairage relatives à l’éclairage intérieur), c’est à dire l’éclairement moyen encore acceptable avant une intervention d’entretien (nettoyage des luminaires/remplacement des lampes).
Dans le cadre des installations équestres, on recommande les niveaux d’éclairement moyen à maintenir suivants :

Allées extérieures : 25 lux
Ecuries : 150 lux
Manège : 300 lux (200 lux acceptables pour l’entraînement, éclairement moyen initial de 400 lux)

Équilibre des luminances : aussi bien en éclairage naturel qu’électrique, les luminances excessives, sources d’inconfort et de baisse des performances visuelles, sont à éviter.
Les contrastes de luminances (luminaires sur fond sombre) sont également déconseillés, ce qui conduit à préférer :
des plafonds clairs, des murs ni trop clairs, ni trop sombres.

Caractéristiques des lampes

Le choix des lampes se fait selon trois critères :

critères de performances : se mesure par l’efficacité lumineuse, à rechercher élevée afin de diminuer les frais de
fonctionnement. Pour obtenir un éclairement de 100 lux, il faut 60 W/m² en incandescence, 20 W/m² en fluorescence , 10w/m² en LEDcheval
critères économiques : coût, durée de vie… ;
critères d’utilisation : temps d’allumage, température de couleur, indice de protection, classe…
Il faudra aussi tenir compte de :
L’indice de protection IP d’un luminaire qui reflète sa protection contre la poussière et contre la pénétration de l’eau.
Pour un manège avec système d’arrosage, l’IP souhaitable est de 45, pour une carrière, il est de 55 ou 65.
Le degré de protection contre les impacts mécaniques : important dans le cas où des activités pouvant entraîner des chocs sur les luminaires sont prévues (jeu de horse-ball par exemple).
La classe d’un luminaire : elle traduit sa protection contre les chocs électriques.
Le choix du type de lampes est aussi essentiel :
les lampes à incandescence ne conviennent pas à l’éclairage des aires d’évolution en raison de leur puissance  insuffisante, leur faible efficacité lumineuse et leur brève durée de vie. Les lampes halogènes sont des lampes à incandescence et leur usage seul est déconseillé (elles peuvent utilement compléter des installations SHP).
les lampes à décharge présentent une bonne efficacité lumineuse, bien que leur phase d’amorçage parfois longue (de 2 à 6 minutes)
les lampes à fluorescence présentent une efficacité lumineuse améliorée par rapport à celle des lampes à incandescence, et une durée de vie supérieure.

Le must étant aujourd’hui des solutions LED, de qualité, Elles peuvent convenir à l’éclairage d’un manège.

Le nombre de lampes nécessaires est nécessairement élevé afin d’obtenir une bonne uniformité des éclairements, paramètre au moins aussi important que la valeur d’éclairage moyen (lux)
Éclairage électrique d’une carrière
L’éclairage d’une carrière se justifie pour des reprises en soirée en l’absence de manège ou par beau temps.
Il convient d’utiliser des projecteurs munis de lampes à décharge d’indice de protection 55 ou 65, placés sur des pylônes implantés en retrait de 4 à 5 m par rapport à la piste (dans les quatre coins pour une carrière rectangulaire), à une hauteur de 10 à 14 mètres de haut.
Un éclairement moyen de 150 lux est suffisant pour assurer les reprises, mais pas pour organiser des compétitions en nocturne.